Chers étudiants, chers collègues, chers amis de l’Institut,

Alors que nous entrons dans la Grande et Sainte Semaine de la Passion du Sauveur, les guerres cruelles entre les hommes se poursuivent dans le monde, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, et les désordres climatiques dus aux activités humaines continuent de manière inexorable et inquiétante d’imposer leurs effets délétères sur toute la planète.

Nous sommes pourtant invités par l’Église à faire une pause, à « déposer les soucis de cette vie » et du monde et à nous recentrer sur ce qui détermine secrètement le sens de nos existences.

Il y a, en effet, deux mille ans, le Fils de Dieu, devenu homme par un excès d’amour, en portant volontairement jusque dans la mort notre humanité blessée, a récapitulé en Lui-même toute l’histoire humaine et cosmique, se faisant victorieux de la mort et du péché. Désormais, en passant en Lui par la mort, notre humanité peut être illuminée par le feu de sa résurrection. En cela, comme dit saint Paul, le Christ est proprement le Nouvel Adam, le père – dans l’Esprit saint – d’une humanité régénérée et réconciliée avec Dieu.

La liturgie orthodoxe nous offre, à travers l’écoute de la Parole de Dieu et d’une riche hymnographie composée par nos Pères dans la foi, de méditer et prier tous ensemble sur le mystère du salut, objet de nos études théologiques, et d’accompagner en Église Celui qui, par amour pour les hommes, y compris ceux qui le rejettent, a bien voulu éprouver l’angoisse de Gethsémani, l’humiliation et les souffrances du Golgotha :

« Aujourd’hui est suspendu à la croix Celui qui a suspendu la terre sur les eaux ;
Il est couronné d’épines, Lui le roi des anges ;
Il est revêtu d’une pourpre de dérision, celui qui a revêtu le ciel de nuées ;
Il reçoit des soufflets, celui qui a libéré Adam dans le Jourdain ;
Il est transpercé par des clous, Lui l’Époux de l’Église. » (Matines du Vendredi saint).

Mystère inconcevable que le Verbe Créateur, non seulement se soit fait créature, mais soit allé jusqu’à descendre dans la mort :

Vous êtes en quête d’une formation pour parfaire vos connaissances pastorales et liturgiques ? L’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge est heureux de vous présenter sa formation pastorale à distance, conçue spécialement pour répondre à ce besoin.

Au programme :

Une série de 9 sessions dynamiques, chaque lundi et jeudi du 30 mai au 27 juin, de 19h30 à 21h, pour une immersion complète dans les aspects pratiques de votre ministère. Pour connaître le PROGRAMME complet de cette partie pratique, veuillez cliquer ICI.

Interaction enrichissante : Chaque cours pratique sera suivi d’une session de questions-réponses de 30 minutes, où vous pourrez échanger avec nos enseignants expérimentés et vos pairs.

Flexibilité assurée : Tous les cours seront enregistrés en direct et disponibles pour une réécoute à votre convenance.

Ne manquez pas cette opportunité unique de développer vos compétences et d’enrichir vos connaissances pour consolider votre vocation pastorale.

Inscrivez-vous dès maintenant et rejoignez une communauté engagée dans l’apprentissage et la croissance spirituelle. Pour s’inscrire, il suffit de cliquer ICI.

Ne manquez pas le film-documentaire “Métropolite Jean. Histoire d’un homme”, réalisé par le père Jivko Panev dans le cadre de son émission Orthodoxie sur France 2 !

Dans cette captivante bande-annonce (que vous pouvez visualiser en cliquant ICI), Mgr Jean, chancelier de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, partage son lien profond avec notre Institut et met en lumière l’importance cruciale de la formation pour ceux qui désirent servir le Christ dans l’Église, que ce soit en tant que prêtre, diacre, ou toute autre personne engagée.

Le documentaire sera diffusé sur France 2 le dimanche 28 avril à 9h30. Vous pourrez également le retrouver en replay pendant un mois.

Face à l’émergence de discours qui cherchent à redéfinir la morale et la vie à leur manière, comment rester impassible ? Dans son dernier essai percutant, Main basse sur la pensée. Les grandes arnaques, l’enseignant de théologie morale à l’Institut Saint-Serge, Bertrand Vergely, met en lumière les pièges de l’arnaque intellectuelle systématique qui nous entoure. Il dénonce avec conviction les prétendues morts de Dieu et de l’homme, la frénésie du “woke” et du transhumanisme, ainsi que les atteintes portées à l’éthique et à la spiritualité. Le livre est publié dans les éditions Salvator.

A propos de l’auteur :
Philosophe et essayiste renommé, Bertrand Vergely a marqué de son empreinte les milieux intellectuels par ses réflexions profondes. Parmi ses ouvrages figurent : Notre vie a un sens ! (Albin Michel, 2019), Dieu veut des dieux (Mame, 2021) et Voyage en haute connaissance (Le Relié, 2023).

Le jeudi 25 avril à 19h30 aura lieu le 23e cours des « Fondamentaux de l’orthodoxie », formation proposée par l’Institut Saint-Serge à tous ceux qui désirent découvrir ou approfondir leurs connaissances de l’orthodoxie. Cette séance est intitulée : « Crise écologique et sauvegarde de la création ». L’intervention sera faite par m. Hélène de la communauté monastique de Bois Salair et Michel Stavrou.

Si vous désirez suivre ce cours, inscrivez-vous en cliquant ICI.

L’émission de Régis Burnet La Foi Prise au Mot, diffusée sur la chaîne KTO, a abordé, avec pour invités Michel Stavrou, Doyen de l’ITO Saint-Serge, et Raphaëlle Ziadé, conservatrice au Petit Palais, une question difficile, à la fois esthétique et théologique : peut-on représenter la divinité et si oui, comment ? Malgré la prolifération des images qui peuplent nos églises et nos chapelles, la réponse n’est pas si évidente que cela. Il faut d’abord s’affronter à un interdit central de l’Ancien Testament : celui de l’interdiction de bâtir des idoles.

« Le judaïsme va marquer les premières communautés chrétiennes, qui vont se souvenir du deuxième commandement sur l’interdiction des idoles. Les premiers chrétiens vont donc représenter le divin et en particulier le Christ, mais pas de manière figurative ! », explique Raphaëlle Ziadé. « Ce n’est pas la divinité en tant que telle qui est représentée, mais une personne divine, ce qui est tout à fait différent. L’icône est ce lieu par lequel peut advenir une relation avec cette personne », analyse Michel Stavrou.